Mercredi dernier, Michel a une crevaison lente sur le pneu arrière du vélo - Il s'est bien rendu à l'épicerie mais a dû revenir à pied. Nous irons donc à Bucerias où il y a un réparateur de vélo. À l'autre bout du village. 4 km de marche. En sortant du complexe, le gardien nous demande dans quelle direction nous allons parce que vers le sud, il y a une colonie d'abeilles qui se déplace. Il faut être prudent. Il semble que plusieurs personnes se soient fait attaquer!
Michèle se joint à nous et ira payer son compte de taxes. Au bureau de la trésorerie, il nous faudra attendre au-delà d'une heure trente minutes - il devait y avoir une trentaine de personnes devant nous - un seul comptoir d'ouvert - et plusieurs personnes viennent payer pour leurs amis ou leurs voisins. Donc, le temps d'attente peut être assez long. Une bière au bar du coin et on revient vers la maison - un autre quatre kilomètres d'un bon pas. Ça en fait de la marche dans une seule journée!
Après la tombée du jour, on voit depuis notre terrasse les gardiens qui ont traversé la rue avec des lampes de poche éclairer les arbres. J'assume donc que les abeilles sont rendues là. Après l'épicerie du lendemain, on aperçoit un homme habillé d'une combinaison de protection blanche, d'un casque, d'un masque avec une bombonne asperger le long du cordon de sécurité installé la veille.
Difficile de savoir si c'était un insecticide, ou simplement un produit pour éloigner les intruses! Je redemande au gardien à la guérite. Dans mon idée, les abeilles ne sont pas dangereuses à moins d'être dérangées! Mais bon, le gardien me répète que des gens ont été attaqués.
Ce matin, le cordon de sécurité a été retiré - donc le danger est écarté.
Et une autre belle journée s'annonce - du ciel bleu plein la vue.
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