mercredi 16 mars 2016

Destiladeras bis

Dimanche dernier, retour à cette plage qui me charme.  L'eau est claire, on voit bien où on met les pieds, on ne s'enlise pas dans le sable et il est tellement facile d'entrer dans cette mer chaude.

Le pique-nique a été préparé la veille et le matin on est prêt pour 10 h 30 - nous avons rendez-vous avec des amis à la guérite.  Taxi - 360 pesos.  Nous sommes cinq - il nous faut donc une fourgonnette - dans un véhicule régulier, le maximum de passagers est de quatre personnes.  Trente minutes de route - que nous sommes confortables bien assis dans un véhicule climatisé en plus.  Notre chauffeur Rafaël reviendra nous chercher pour 16 h 30 - il aimerait bien qu'on le paie à l'avance, mais nous refusons.  Il sera là tout de même.

À notre arrivée vers 11 h 00, la plage est presque déserte.  Nous avons la chance de pouvoir choisir notre table.  Nous nous installons et profitons de cette beauté et du calme.

Quasiment personne
Le soleil est chaud - je ramasse un peu de sable pour ramener à la maison (demande spéciale de ma fille). 

Notre lunch mangé accompagné d'une bonne bière fraîche - nous allons faire saucette et nous laisser porter par le roulis des vagues.  Quel bonheur - merci la vie.  Nous restons dans l'eau presque une heure. 

La plage se remplit sans que nous nous en rendions compte - les gens d'ici viennent pour l'après-midi autour de 14 h 00.  Entre amis, en famille, avec les enfants, les grands-parents.  On vient ici pour les réunions de famille.  Presque tous apportent leur bouffe - sinon, il y a un petit resto où on peut avoir des quésadillas, du poisson grillé, des hamburgers - et un pêcheur ouvre ses huîtres qu'il placera dans un plateau pour offrir aux baigneurs.  Tout à côté, un bar où on vend de la bière.  Un peu plus loin, on vend des boissons servis dans un ananas.  Vendeurs ambulants - muffins, gâteaux, tartelettes, bonbons et aussi pareos, des bols en bois, des chapeaux, des lunettes - toute une panoplie.  On ne manque de rien.  On peut aussi louer des planches pour surfer avec les vagues.

On s'amuse en famille - on joue avec le chien, on creuse un trou et on s'y installe, on joue dans l'eau.

On creuse son nid

Et on creuse toujours

Service aux tables

Un catamaran fait la navette entre la pointe et La Cruz

Je me suis fait une amie - Madeline (je crois)

En fin d'après-midi la plage est pleine

Un autre coin plus reculé

Hasta la vista - à l'an prochain pour nous


dimanche 13 mars 2016

7 h 11 ce matin

Les roselins en ont très long à dire pour nous annoncer une autre très belle journée chaude et ensoleillée. 

"Levez-vous, levez-vous, il est tôt et il fait beau"


Quand je pars vers 8 h 00, les marcheurs, les joggers et les cyclistes ne sont pas sortis encore - je suis presque seule pour la marche du matin à écouter les oiseaux se raconter n'importe quoi.

8 h 00 dimanche matin - seule sur la route

samedi 12 mars 2016

Des nuages, des orages et du vent

Il y a quelques jours, le vent a poussé de gros nuages menaçants gris noir dans notre direction.  Ce qui a résulté en un orage en fin d'avant-midi pour se dégager un peu dans l'après-midi.  Nous en profitons pour marcher sur le sable.  Très peu de baigneurs - en fait devant le complexe, aucun parasol n'est installé sur la plage.  Les vagues sont hautes et le courant est puissant. 

Il y a de l'orage dans l'air

Peu de baigneurs et peu de marcheurs
Au retour de ma marche, je regarde des audacieux qui pratiquent le kitesurf - un sport assez populaire ici. 


Très haut au-dessus de l'eau


Un peu échevelé

L'allée pour se rendre à l'entrée de notre tour
et les palmiers pliés par la force du vent

En soirée, très forts vents une fois de plus et disparue la chaleur.  Les portes de la terrasse se sont fermées et le BBQ prévu est tombé à l'eau.  On mange les touskis! (tout ce qui reste)  Nous prenons notre repas à l'intérieur - impossible de rester dehors - pas vêtus pour ce froid.  C'est la première fois depuis notre arrivée le 6 janvier.

Après le coucher du soleil, les nuages sont revenus encore plus inquiétants, les vents effrayants et la pluie qui frappait sur les grandes fenêtres pour entrer.  Les palmiers se tiennent difficilement debout.

Ciel noir

En fin de journée le lendemain - un fabuleux orage.  Peu de pluie - elle tombe plus loin dans les montagnes.  Tout ce qu'on voit d'ici sont les éclairs d'une immense beauté et tout ce qu'on entend ce sont quelques coups de tonnerre.  Magnifique.  Les éclairs illuminent le ciel et je comprends les photographes de venir ici pour capter ces images - de toute beauté.

Le lendemain, la température est plus fraîche - autour du 22-23 degrés.  Éole est encore très présent et fait son travail pour qu'après la pluie arrive le beau temps.  Les nuages s'éloignent. 

Seule sur la plage

Deux jours qui nous ont tenus loin de la piscine et de la plage.  Maintenant, tout est revenu à la normale.  Le soleil est là pour faire son travail et nous en profitons pour les quelques jours qui nous restent ici.



mercredi 9 mars 2016

Le vent dans les voiles

Pour notre bonheur la semaine dernière, nous avons eu droit à un spectacle de voiliers - des grands, des moyens, des voiles colorées, des petits.  Je ne connais rien de rien aux voiliers ni comment fonctionnent les régates.  Mais j'ai eu de beaux après-midi à les observer du haut de la terrasse. 

Chacun leur tour, selon leur gabarit, ils partaient après le signal du départ. 

Malgré mon appréhension à monter sur un bateau quel qu'il soit, (je n'ai pas le pied marin), je trouve ça très beau.











Beaucoup de travail j'en suis certaine à manœuvrer les voiles et s'accorder avec les vents pour pouvoir naviguer et aller dans la direction requise.

jeudi 3 mars 2016

Journée des papillons et des lézards

Des fleurs, des papillons, des lézards - marche fructueuse pour la photographe (amatrice) et curieuse que je suis.

Campés tout à côté du stationnement de la Mega, des cannas ensoleillés.


Canna
 
Plus loin, aussi dans le stationnement (et on en voit aussi sur la route) s'élève un tulipier du Gabon.  La fleur est toute dentelée et d'un bel oranger.  (J'ai lu que cet arbre faisait partie des cent espèces exotiques les plus envahissantes du monde)
  

Tulipier du Gabon
En traversant la route nationale au retour, j'aperçois des papillons qui volent d'une fleur à l'autre.  Difficile d'en capturer un sur pellicule.  J'ai quand même réussi à en prendre trois.



Joli papillon
Regardez-moi celui-ci - de toute beauté.

Il se pose et attend que je prenne la photo - merci!
Un peu plus loin, de plus petits papillons blancs et jaunes voltigent, me tournent autour et s'amusent dans les bougainvilliers.  Je me serais facilement prise pour une fleur (que je suis drôle) - ils sont si légers et rapides les petits coquins.


Plus loin dans les bougainvilliers

Un peu plus loin, deux lézards m'observent.  Le premier n'a pas été très patient et s'est retiré dans sa tanière tout de suite après la photo.

Je dirais que celui-ci doit faire 12-15 pouces

Le second, un peu plus grand - m'a laissé approcher, prendre plusieurs photos et s'est ensuite esquivé sous le trottoir. 

Seuls les yeux bougent - et ils nous laissent avancer jusqu'à une certaine distance et quand ils nous trouvent trop près, ils déguerpissent.


Celui-ci mesure environ 15-18 pouces de longueur.





Coucher de soleil du 2 mars 2016

 
Des spectateurs sont assis dans l'attente du beau spectacle d'un autre magnifique coucher de soleil en cette fin de journée du 2 mars.
 
Dans un instant, une autre production présentée par la nature
 

Dans deux secondes, il aura disparu

La dernière frégate



mercredi 2 mars 2016

En route pour Destiladeras

Lundi 29 février - année bissextile.

Quelle journée!  Débute à 10 h 00 quand nous quittons la maison.  L'autobus est en retard - il aurait dû être là à 10 h 10 selon l'horaire habituel - il n'arrive qu'à 10 h 30.  Arrivés sur la route nationale, il faut prendre un autobus qui se rend jusqu'à Punta Mita - on croyait bien qu'il y en aurait un qui s'arrêterait sous le pont, mais non, il nous faut marcher jusqu'à l'arrêt.  Il fait déjà chaud. 

Notre chauffeur aime bien la musique disco et désire que nous en profitions.  Tout le long du 30-40 minutes pour nous rendre, il nous fera entendre différentes chansons de cette époque à plein volume.
 
(En passant j'avais une vidéo démontrant tout ça, mais je suis incapable de l'insérer sur mon blog.)

Et il conduit comme un cowboy dans une route sinueuse - j'ai la nausée quand nous descendons finalement.  Et je ne suis pas la seule.

Nous y voilà enfin.

La vue du haut de la route

Bien hâte d'y descendre à cette plage cachée de la route.  Tant mieux qu'elle ne soit pas autant publicisée, il y aurait trop de monde.

Trente marches plus bas, on découvre une plage de beau sable, de l'eau qui me rappelle Les Caraïbes (je sais ce n'est pas la même chose croyez-moi).  Et aujourd'hui les vagues sont d'une belle hauteur pour les adeptes de planche et pour les autres qui aiment se laisser aller avec elles.

Nous nous croirions ailleurs sur une île privée où peu de gens ont accès.  On ne voit pas d'hôtel sauf un au bout de la pointe et quelques villas.  Vraiment très beau.  Je me promène un peu - le coefficient de marée est bas, donc la marée ne descendra pas beaucoup.

29 février 2016 à Destiladeras
 

Et la vue au retour de la marche

Dès notre arrivée, on sent bien qu'aujourd'hui n'est pas la plage que nous avons connue il y a deux ans - cette eau calme, sans trop de remous, où on voit le fond.  Des vagues hautes et qui envahissent notre territoire.

Nous venons de nous installer sous le parasol et déjà l'eau nous envahi
 
Coût pour la location d'un parasol, d'une table et de chaises pour la journée:  150 pesos.  Pas trop cher pour nous éviter d'avoir à tout traîner avec nous.  Un petit resto où on vend des quésadillas, des hamburguesas et du poisson grillé - à côté un bar où il y a la bière pour accompagner le tout.  Un petit kiosque est aussi aménagé un peu à gauche pour des drinks servis dans des ananas.  J'ai essayé un quesadilla aux crevettes - bon et je n'ai pas été malade.  La prochaine fois, j'apporte un petit lunch.  Crudités et sandwich seront à l'honneur.  Ça sera plus santé.  ;-)

 

Le resto-bar de la plage

 
Une autre inondation
En fin d'après-midi, la vague est montée tellement haut que nous avons dû soulever les chaises, les déplacer, courir après les bouteilles d'eau et ramasser notre stock.  Nous avons eu de l'eau quasiment jusqu'aux genoux.  On reviendra à une marée basse.
 
Rencontrée sur la plage durant la marche.
Étoile descendue du ciel ou étoile rejetée par la mer
Quelqu'un cherchera sûrement son étoile

 
Quand nous quittons, nous sommes encore trempés.  Nous attendons l'autobus quelques dix minutes et nous nous mêlons aux surfers qui reviennent de Sayulita ou Mita peut-être.  Une descente en sinuosités et nous sommes bien heureux d'arriver sains et saufs en bas de la route.
 
Une belle journée et nous y retournerons avec grand plaisir avant notre retour au Québec.
 
 
 
ATTENTION PAR CONTRE
 
Le lendemain de notre journée, nous apprenons que des baigneurs arrivés en automobile et garés dans le stationnement tout en haut des marches se sont fait voler tout ce qu'ils avaient laissé dans leur véhicule - portefeuilles, sacs à main et d'autres objets de valeur.  Soyez prudents - tout comme chez nous - ne laissez rien dans votre véhicule même si vos objets sont cachés dans le coffre. 
 
 QUELQU'UN VOUS OBSERVE!
 
 

lundi 29 février 2016

Dimanche nous nous promenons à travers le marché

Je l'ai déjà dit, les dimanches c'est jour de marché à Bucerias.  Nous avons besoin de crème solaire et nous savions que nous pouvions nous procurer notre marque préférée là-bas. 

On fait le tour naturellement pour se créer des besoins - juste au cas où peut-être trouverions-nous quelque chose d'intéressant.  Bah!  aujourd'hui nous n'avons besoin de rien mais quand même toujours plaisant de se promener le dimanche.

Un bébé chihuahua - c'est une femelle
Vous l'aviez deviné ou non?


Un étal de nances - un fruit jaune de la grosseur d'une cerise.
À mon goût, ce n'est pas très sucré - et je trouve la chair un peu pâteuse.

Le temps de Pâques approche.  Je ne sais pas si nous avons encore cette tradition chez nous de colorer les poussins.  Je me rappelle il y a de cela des décennies, mes parents en avaient acheté un - et le pauvre petit est mort de trop d'amour et de câlins. 


Poussins colorés pour Pâques
Ici, j'ai demandé à la dame si je pouvais la prendre sur pellicule.  Elle fait cuire ses poulets en crapaudine sur le BBQ - la prochaine fois, j'en achète un - je suis convaincue qu'il est délicieux pour ne pas dire meilleur que celui que j'achète présentement.  Je vous le dirai.  Madame était très heureuse de se faire prendre en photo.  C'est vrai, quand tu leur demandes, les gens, la plupart du temps y sont sympathiques et font leur plus grand sourire.


Le poulet est cuit et il y en a pour tout le monde
Au retour, de notre terrasse, nous apercevons de beaux voiliers.  Il semble qu'il y ait une régate dans la baie.

J'ai compté une équipe d'au moins huit personnes sur ce beau voilier

De plus petits qui profitent de beaux grands vents ces jours derniers









Onze kilomètres

Depuis notre arrivée, je veux me rendre à pied jusqu'au site de Paradise Village.  C'est à peu près cinq kilomètres et demi.  Pas très long direz-vous - nous l'avions déjà fait par la plage il y a de cela quelques années.  Quand la marée est très basse, c'est agréable.  Mais cette fois, je voulais le faire sur l'avenue.

Vendredi dernier, après ma marche habituelle de presque six kilomètres, j'ai pris mes jambes et je suis partie avec mon sac à dos et ma caméra, bien sûr, faire cette avenue où on ne rencontre pas que des automobiles et des autobus.  Il est un peu plus de 10 h 00.  Les trottoirs ici sont difficiles - les racines sont un peu comme le gel/dégel chez nous et les font lever et craquer.  Il faut être vigilent et avoir l'œil!

Le Primavera tree commence à perdre ses fleurs

Encore plus évident

Et voilà où les fleurs s'en vont
Et sur la petite haie en bordure de rue
Dans quelques heures ou jours, elles auront disparues, flétries et fanées, soit poussées par le vent ou ramassées par le jardinier.  Elles seront de retour l'an prochain sûrement - toujours au rendez-vous.

À environ un kilomètre de notre complexe, voici la route ce matin du 26 février.  Très ensoleillé avec une brise très très légère - quasiment rien - qui nous fait rechercher un peu d'ombre.  Mais il n'en a pas beaucoup ici.  La route bordée de cocotiers, palmiers et d'autres inconnus pour la plupart. 

Paseo de los cocoteros

Une centaine de mètres plus loin, des travailleurs sont en train de creuser pour planter des palmiers en bordure de rue.  Depuis quelques semaines déjà, les trous ont été creusés sur le terre-plein central.  Je les ai vu arriver avec le long palmier dans une remorque. 

Une petite tourterelle en bordure de la rue s'inquiète de me voir aussi près.



La petite pelle mécanique creuse un premier trou pour faciliter la tâche aux travailleurs qui terminent le tout à la pelle.

Trous creusés en bordure de rue pour la plantation

Un gros trou et profond d'un bon mètre
Ma première pensée a été que ça ressemble étrangement à une tombe

Un peu plus loin, à la guérite - un gardien est toujours présent pour céder le passage aux véhicules - droit de passage aux autobus - les autres doivent indiquer où ils se rendent.

De chaque côté du site Flamingo, sont installées des guérites avec gardien
qui surveillent les entrées des visiteurs/travailleurs/et autres
De l'autre côté de la guérite, le paysage change un peu - plus de complexes hôteliers ou condominium qui donnent sur la baie.  Le paysagement est aussi différent.


C'est ici que la piste cyclable commence.  D'une longueur de quelques trois kilomètres, c'est très agréable d'y rouler et d'y marcher.


Ciclovia de Riviera Nayarit

À plusieurs endroits, de petits espaces sont aménagés pour se reposer

Jour de lavage ce vendredi au 7e étage d'un immeuble.

Fleur d'hibiscus

Plumeria ou frangipanier
Inconnue

Petit cactus qui ne demande qu'à fleurir

Amandier

Un employé debout derrière la citerne dirige le jet d'eau pour
l'arrosage des gazons
Plus loin, dans un grand champ qui donne sur la baie, des chevaux se reposent à l'ombre d'un grand arbre.
À l'abri
Celui-ci est le solitaire ou le plus curieux qui s'aventure plus loin


L'âne quant à lui s'approche
On dirait que quelqu'un est venu lui donner à manger

Ma randonnée tire à sa fin - environ 5,6 kilomètres de marche plus les 5,4 faits le matin, j'aurais pu prendre le Turibus - un train sur roues qui est gratuit et qui fait le tour de ce secteur - mais je voulais le faire à pied par la rue au moins une fois.  Je deviens entêtée avec les années.

 
Petit moineau domestique mexicain qui, installé sur une chaise de la terrasse, vient nous demander quelque chose à manger.

 



Ce matin du 29 février, nous partons pour une plage magnifique de la région - Destiladeras.  J'aurais sûrement une histoire à raconter.

Encore une journée chaude et ensoleillée.