Depuis notre arrivée, je veux me rendre à pied jusqu'au site de Paradise Village. C'est à peu près cinq kilomètres et demi. Pas très long direz-vous - nous l'avions déjà fait par la plage il y a de cela quelques années. Quand la marée est très basse, c'est agréable. Mais cette fois, je voulais le faire sur l'avenue.
Vendredi dernier, après ma marche habituelle de presque six kilomètres, j'ai pris mes jambes et je suis partie avec mon sac à dos et ma caméra, bien sûr, faire cette avenue où on ne rencontre pas que des automobiles et des autobus. Il est un peu plus de 10 h 00. Les trottoirs ici sont difficiles - les racines sont un peu comme le gel/dégel chez nous et les font lever et craquer. Il faut être vigilent et avoir l'œil!
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Le Primavera tree commence à perdre ses fleurs |
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Encore plus évident |
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Et voilà où les fleurs s'en vont |
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Et sur la petite haie en bordure de rue |
Dans quelques heures ou jours, elles auront disparues, flétries et fanées, soit poussées par le vent ou ramassées par le jardinier. Elles seront de retour l'an prochain sûrement - toujours au rendez-vous.
À environ un kilomètre de notre complexe, voici la route ce matin du 26 février. Très ensoleillé avec une brise très très légère - quasiment rien - qui nous fait rechercher un peu d'ombre. Mais il n'en a pas beaucoup ici. La route bordée de cocotiers, palmiers et d'autres inconnus pour la plupart.
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Paseo de los cocoteros |
Une centaine de mètres plus loin, des travailleurs sont en train de creuser pour planter des palmiers en bordure de rue. Depuis quelques semaines déjà, les trous ont été creusés sur le terre-plein central. Je les ai vu arriver avec le long palmier dans une remorque.
Une petite tourterelle en bordure de la rue s'inquiète de me voir aussi près.
La petite pelle mécanique creuse un premier trou pour faciliter la tâche aux travailleurs qui terminent le tout à la pelle.
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Trous creusés en bordure de rue pour la plantation |
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Un gros trou et profond d'un bon mètre
Ma première pensée a été que ça ressemble étrangement à une tombe |
Un peu plus loin, à la guérite - un gardien est toujours présent pour céder le passage aux véhicules - droit de passage aux autobus - les autres doivent indiquer où ils se rendent.
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De chaque côté du site Flamingo, sont installées des guérites avec gardien
qui surveillent les entrées des visiteurs/travailleurs/et autres |
De l'autre côté de la guérite, le paysage change un peu - plus de complexes hôteliers ou condominium qui donnent sur la baie. Le paysagement est aussi différent.
C'est ici que la piste cyclable commence. D'une longueur de quelques trois kilomètres, c'est très agréable d'y rouler et d'y marcher.
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Ciclovia de Riviera Nayarit |
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À plusieurs endroits, de petits espaces sont aménagés pour se reposer |
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Jour de lavage ce vendredi au 7e étage d'un immeuble. |
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Fleur d'hibiscus |
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Plumeria ou frangipanier |
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Inconnue |
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Petit cactus qui ne demande qu'à fleurir |
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Amandier |
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Un employé debout derrière la citerne dirige le jet d'eau pour
l'arrosage des gazons |
Plus loin, dans un grand champ qui donne sur la baie, des chevaux se reposent à l'ombre d'un grand arbre.
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À l'abri |
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Celui-ci est le solitaire ou le plus curieux qui s'aventure plus loin |
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L'âne quant à lui s'approche
On dirait que quelqu'un est venu lui donner à manger |
Ma randonnée tire à sa fin - environ 5,6 kilomètres de marche plus les 5,4 faits le matin, j'aurais pu prendre le Turibus - un train sur roues qui est gratuit et qui fait le tour de ce secteur - mais je voulais le faire à pied par la rue au moins une fois. Je deviens entêtée avec les années.
Petit moineau domestique mexicain qui, installé sur une chaise de la terrasse, vient nous demander quelque chose à manger.
Ce matin du 29 février, nous partons pour une plage magnifique de la région - Destiladeras. J'aurais sûrement une histoire à raconter.
Encore une journée chaude et ensoleillée.